Petite fille, j’avais 4 ans, quand mon père responsable des maîtres-chiens de sa base m’a retrouvée un jour les mains enfouies dans la fourrure de l’encolure d’un berger allemand qui me débarbouillait le visage à travers le grillage de son enclos.
Je ne voulais plus décoller de ce grillage derrière lequel le chien qui se trouvait, était considéré comme le « tueur » du chenil…
Honnêtement, je ne me souviens pas de cette anecdote, mais mes parents en parlent encore… Et ma passion pour les chiens était née.
J'ai passé mon enfance entourée de chats et ce n'est qu'une fois adulte que les chiens sont arrivés dans ma vie.
Les chats, toujours en connexion avec la Nature malgré tout le confort que peut leur offrir une maison aimante, m’ont appris à respecter un animal dans sa nature profonde et indépendante. C’est peut-être pour cela que les chiens de ma vie ont été d’emblée si proches de moi, immédiatement complices sans que j’aie eu le sentiment du moindre effort.
Le courant passait, je savais, ils savaient… Immense repos…
Professionnelle de santé, déjà proche de l’humain, l’animalité m’attirait d’autant plus qu’elle me permettait de mieux comprendre ce qui nous relie à tous les êtres vivants.
me suis passionnée pour l'éthologie et c’est naturellement que j’ai orienté mes recherches vers les chiens pour encore mieux les comprendre, comprendre ces liens qui m’unissent si fort à eux.
Le chien est un émetteur/récepteur d’émotions ultra-sensible, ce qui fait de lui un partenaire exceptionnel… Pour l’humain à l’écoute.
Quel métier plus évident que celui de comportementaliste pour amener mes semblables à mieux vivre leur relation avec leur chien ?
« Tout est question de degré et non de nature »… Comme nous l’a appris Darwin.